Information Eaux

page 5 N° 625 A la veille du «One Planet Summit», les chefs d’Agences Spatiales du monde entier se sont réunis au siège du Centre National d'Etudes Spatiales (CNES). Lors de cette rencontre consacrée à l’étude du climat depuis l’espace, trois tables rondes se sont tenues sur les thèmes de la surveillance des gaz à effet de serre, les ressources en eau et l’utilisation des satellites dans la gestion des catas- trophes naturelles. Cette réunion a conduit à l’adoption d'une Déclaration de Paris, qui propose la création d’un Observatoire Spatial du Climat dont le but est de mutualiser les don- nées portant sur l’étude du climat, obtenues depuis l’es- pace, et de faciliter leur utilisation par l’ensemble de la communauté scientifique mondiale. Les satellites sont en effet des outils irremplaçables pour l’étude et la compréhension du changement climatique. Sur les 50 variables climatiques essentielles définies par le "Global Climate Observing System" (GCOS) 26 ne peu- vent être obtenues que depuis l’espace. C’est pourquoi la coopération internationale entre les Agences Spatiales du monde entier est un élément incontournable pour démul- tiplier les efforts de chacune, ce qui a déjà conduit entre autres à la Déclaration de Marrakech sur le cycle de l’eau (2016). Par exemple, le programme satellitaire SWOT (Surface Water and Ocean Topography) est un projet franco- américain de satellite d'observation de la Terre qui four- nira à l’horizon 2021 les variations spatio-temporelles des hauteurs d’eau des grands fleuves, lacs et rivières, des débits des grands cours d’eau et des niveaux des océans. Il permettra également de déterminer les varia- tions temporelles de stock d’eau dans les hydrosystèmes de surface (lacs, réservoirs et zones humides) et les dynamiques d’écoulements. Cette union entre le spatial et l’hydrologie, au service de la GIRE, devrait permettre de fournir aux Organismes de Bassin de nouveaux outils de mesures et de suivi hydro- logique. L’altimétrie spatiale devient une composante parmi d’autres de l’hydrologie opérationnelle. ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ Actualités Internationales En cohérence avec les orientations de la politique étrangère de la France, les Agences de l’Eau mènent des actions de coopération internationale dans les domaines de l’alimentation en eau potable, de l’assai- nissement et de l’hygiène. Agissant en complément de l’Agence Française du Développement (AFD) et d’autres acteurs français et internationaux, les agences déclinent leurs actions sous trois formes dif- férentes : l La coopération décentralisée l La coopération institutionnelle , pour laquelle l’Office International de l’Eau est un partenaire privilégié des Agences de l’Eau, grâce à son réseau d’experts facile- ment mobilisables sur des thématiques de gestion de Bassin, comme la gestion de données, la planification ou la police de l’eau, qui viennent ainsi compléter l’ex- pertise des agences. l La coopération d’urgence. Au total, les Agences de l’Eau ont financé 238 projets dans 40 pays, pour un montant total de près de 15 M€ en 2016. Parmi ces projets, 46 ont eu lieu au Burkina Faso, 24 à Madagascar ou encore 22 au Sénégal. En Asie, le Cambodge et le Laos comptent à eux deux pour 65 % des projets, avec respectivement 8 et 7 projets sur les 23 concernant la zone Asie. c ent r e nat io na l d'ét udes spat ia l es – c nes 2 place Maurice Quentin - 75039 paris c edex 01 t él : 33 (0)1 44 76 75 00 Web : www.cnes.fr ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ACTIONS INTERNATIONALES DES AGENCES DE L’EAU : 15 MILLIONS D’EUROS D’AIDES EN 2016 CRÉATION D’UN OBSERVATOIRE SPATIAL DU CLIMAT ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ ❱ 567 km 2 de milieux humides ont été perturbés, dans les Basses terres du Saint-Laurent, entre 1990 et 2011. La Loi concernant la conservation des milieux humides et hydriques, a été adoptée le 16 juin 2017. Elle prévoit que les promoteurs de projets dans ces zones verseront une contribution financière dans un nouveau fonds spécial. Cette Contribution variera selon différents facteurs, tels que la valeur du milieu et l’impact causé par le projet. Ces contributions financières permettront au ministère de développer des programmes de restauration et de création de milieux humides pour compenser les pertes, avec l’objectif d’aucune perte nette. QUEBEC : UNE LOI DE PROTECTION DE MILIEUX HUMIDES Fa c ul t é de dr o it -univer sit é l ava l de Québec 1030, avenue des sciences-Humaines Québec (Québec) G1v 0a 6 t él : 1 418 656-2131 - Web : www.fd.ulaval.ca/ Projet du Satellite SWOT

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